Principaux impacts sur la santé causés par les polluants atmosphériques liés à l’activité aéroportuaire
- provoque et aggrave les maladies des voies respiratoires ;
- irritant pour les yeux, les voies respiratoires et la peau ;
- principaux agents responsables de la formation de pluies acides et d'aérosols secondaires (poussières fines ou nitrates – précurseurs PM2.5 et O3 notamment – en présence de rayons ultraviolets) impactant les systèmes respiratoire et cardiovasculaire.
- sont corrélées avec de graves impacts sur les systèmes respiratoire et cardiovasculaire, y compris avec une augmentation des risques de cancer et de mortalité prématurée ;
- portent atteinte à la santé des personnes, via la chaîne alimentaire, par les métaux lourds et les dioxines et furanes contenus dans les poussières ;
- plus leur taille est petite, plus elles sont capables de pénétrer dans le système respiratoire, entraînant notamment le blocage des interfaces gaz-sang dans les poumons ;
- ont une incidence sanitaire même à faible concentration ; aucun seuil n’a été identifié au-dessous duquel les particules fines n’affecteraient en rien la santé ;
en résumé : les particules en suspension semblent avoir plus d'effets sur la santé que tout autre polluant.
- irritant pour les yeux, les voies respiratoires (bronchites chroniques, sensibilité accrue aux potentielles infections pulmonaires et crises d'asthme notamment) la peau, et même les matériaux ;
- effets sur la santé apparaissant déjà à des concentrations beaucoup plus basses qu’imaginé jusqu’alors ;
- précurseur important dans la formation de pluies acides et d'aérosols secondaires sulfatés (notamment : poussières fines et impacts sanitaires y liés).
- parmi les oxydants et gaz irritants les plus puissants ;
- particulièrement nocif pour les tissus humains, animaux et végétaux, ainsi que pour les matériaux ;
- peut irriter les muqueuses des voies respiratoires, causer une gêne thoracique et réduire la capacité pulmonaire ;
- aggrave tout particulièrement les symptômes respiratoires chez la population sensible (p.ex. les asthmatiques et les personnes ayant une maladie pulmonaire obstructive chronique) et débouche sur une augmentation des cas d’hospitalisation et de mortalité prématurée ;
- souvent émis indirectement par les sources de pollution (précurseurs type NOx et COV notamment, en réaction avec les rayons du soleil).
- toxique par inhalation pour l'homme et les animaux à sang chaud ;
- participe à la formation d'ozone dans la troposphère libre ;
- peut causer divers dommages physiologiques en déplaçant l'oxygène dans le sang ;
- à des concentrations élevées : vertiges, perte de connaissance et mort ;
- à des concentrations basses (telles que connues dans les milieux urbains) : risques d'infarctus du myocarde (crises cardiaques) ou autres péjorations chez les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires ;
- en partie responsable de l'effet de serre (potentiel d'effet de serre supérieur à celui du CO2).
- affecte la formation du sang et le développement des enfants ;
- s'accumule dans la chaîne alimentaire ;
- peut provoquer de graves dommages neurologiques.
- en concentrations élevées, provoquent des effets aigus sur les yeux, les voies respiratoires et le système nerveux central ;
- reconnus (notamment dans le cas du benzo[a]pyrène) comme mutagènes – impliquant notamment des malformations congénitales) et cancérigènes (notamment leucémie) ;
- produits d’une combustion incomplète, les HAPs collent aux particules solides (notamment suie).
- comprennent des composés non toxiques tout autant que hautement toxiques ;
- effets sur la santé dépendant des espèces spécifiques (cf. benzène, toluène, xylène, 1,3-butadiène), ainsi que la durée d'exposition, mais certains effets à court terme incluent notamment des maux de tête, des nausées, des maux ORL (gorge/yeux/nez), alors que les effets à long terme peuvent être cancérigènes ;
- certains COV contribuent dans une large mesure à la destruction de la couche d'ozone stratosphérique (induisant de potentiels effets cancérigènes)
- précurseurs, en lien avec oxydes d’azote, de la formation de photo-oxydants (O3 notamment) ;
NB : les concentrations intérieures de COV sont généralement plus élevées que les concentrations en plein air (jusqu'à 10 fois), sous-ensemble des COVs concernant particulièrement les enjeux de qualité de l’air aéroportuaire, les aldéhydes & cétones provoquent notamment de fortes irritations des yeux et des voies respiratoires ; une exposition chronique peut affecter le système EIS_GA 7 / 25 nerveux et favoriser le cancer. (On mentionnera ici, parmi les aldéhydes, le formaldéhyde, l'acroléine et de l'acétaldéhyde ; et parmi les cétones, l'acétone et l'acétophénone.)
- très toxiques et cancérigènes pour l'homme et les animaux (y c. pour les embryons) ;
- en plus de l'exposition par ingestion d'aliments contenant ces composés, les expositions par inhalation peuvent affaiblir système immunitaire, causer des dommages au foie et à la peau (érosions cutanées), favoriser les tumeurs, provoquer des malformations congénitales et porter atteinte à la reproduction et à l'évolution génétique chez les hommes et les animaux (perturbateurs endocriniens) ;
- bioaccumulant ; s'accumulent dans la chaîne alimentaire et se retrouvent notamment dans le lait maternel.
Source : Rapport final, chapitre 1.1.3, ATCR, Octobre 2016, http://www.atcr-aig.com/documentation/